Les pâtes à la Carbonari - Richard LOUIS

Michel-Arthur Chevalier, alias Mac, est chef cuisinier à Matignon. Officieusement, il est aussi membre d'une brigade d'intervention confidentielle, sous les ordres directs du Premier ministre. Il est réquisitionné pour enquêter sur une série de meurtres visant des personnalités européennes. D'étranges symboles astraux - toujours les mêmes - sont trouvés près des victimes, orientant le flair de Mac vers les Carbonari, une société secrète vieille de plusieurs siècles, aussi puissante que mystérieuse. De Paris à Venise, Mac se lance dans une poursuite effrénée à travers l'Europe, prenant à peine le temps d'ôter son tablier. Richard Louis mélange avec brio l'art culinaire à l'intrigue historique et policière dans ce roman entraînant qui ravit les papilles autant que les méninges

Paru le 1 décembre 2015 

Edition Jets d'Encre

420 pages

24,95 € 

Deuxième opus pour Mac, toujours en fonction dans les cuisines de Matignon, enfin officiellement, puisqu’il opère également à la FIN (Force d’Intervention Nationale), gérée par le Gouvernement français.

Il va être missionné, cette fois-ci, pour enquêter sur les meurtres, plus qu’étranges de diverses personnalités Européennes. Se dessine, après plusieurs jours, que ces meurtres seraient exécutés par une société secrète des plus anciennes : Les carbonari (à ne pas confondre avec la carbonara).

Nous allons, alors voyager à travers l’Europe, de Paris à Venise, du sud de la France à Deauville afin de découvrir réellement qui se cache derrière ces monstruosités.

Comme pour le premier opus, j’ai été comme dévorée par ce polar. Richard LOUIS a su, avec une main de maitre, allier histoire, gastronomie et intrigue policière.

J’ai été bluffée par la qualité historique de ce roman, surtout lorsque l’on sait que celle-ci est réelle à 80% (le reste du pourcentage est due à la patte de l’auteur). N’ayant que très peu de connaissance sur l’histoire de France des années 1820 et au-delà (ok, l’assiduité aux cours d’histoire ne fut pas mon point fort au lycée), je me suis laissée happer par cette époque, tant par les batailles menées par le peuple, que par les idéaux. Je me suis laissée guider dans cette époque qui m’était totalement inconnue tant la narration en était hypnotisant (si Richard avait été mon professeur d’histoire, je serai peut-être devenue historienne).

Pour ce qui est de la Gastronomie, je n’ai pas été en berne. Plus de 50 recettes présentes dans le roman, sont détaillées à la fin de celui-ci. J’ai encore découvert des lieux où il va falloir que je me rende afin savourer leurs délicieux mets.

Venons-en aux faits : l’intrigue !

Les protagonistes, les membres de la FIN, dont le principal acteur est toujours Michel-Arthur Chevalier, ont une mission bien définie : découvrir qui assassine les plus grand notables Européens. Ils vont vite être mis sir le piste des Carbonari grâce aux symboles présents sur les différentes scènes de crime : le soleil, la lune et l’étoile. Est-ce réellement cette société secrète où un tueur qui voudrait faire diversion ? Va alors débuter une course contre la montre afin d’éviter que de nouvelles personnalités subissent d’autres atrocités.

Richard a une plume que j’apprécie : poétique, descriptive, très fluide tout en étant dynamique, cadencée et tranchante marquée par sa pointe d’humour qui mène un peu de légèreté.

J’ai malgré tout, quelques fois, été désappointée par toutes ces explications mais une petite mise au point faite par l’auteur à mi-chemin, m’a aidée à remettre mes idées « en place ». La fin de l’intrigue m’a quelque peu laissée sur ma « faim » mais elle n’enlève en rien la réussite de ce roman.

Ma note : 8/10 

L'avis du premier opus de Richard LOUIS, Le Miroir aux fruits de la Passion se trouve ici http://polar-and-co.over-blog.com/2017/06/le-miroir-aux-fruits-de-la-passion-richard-louis.html